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comme une ampoule éléctrique grillée dans un seau d'eau.

14 juin 2008

Saez / Kasiaenvoyé par Alchimie33

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3 juin 2008

Sabotter l'interupteur.

Son visage creux soudain se froisse, il se durcit. Deviens sec comme une branche jusqu’à laisser paraître sa véritable nature, celle d’un monstre aigris dont la seule consolation est de briser ses pairs, pour les rendre aussi stupides et bornés que lui.

Alors ses mains tremblent, et sa bouche se tord en une espèce de rictus malveillant, répugnant.

Ce gros corps velus et épais s’approchant de façon inévitable, dans le seul but de gagner, de mettre en avant sa raison comme l’unique, d’anéantir quelconque avis contraire au sien ou encore la moindre parole déplaisante.

Puisque le repli n’est même pas admis. Il faut tâtonner, en évitant le plus possible de parler trop. S’abstenir des faits réels. Et garder les petits bonheurs bien enfouis avant de déraper et de sentir les mots s’abattre, pour rien. Mais ces mots pleuvent à la moindre occasion, anéantir est son défi.

Il gagne toujours la lutte, au jeu des menaces, de l’interdiction de ne pas être d’accord sur ses principes absurdes, puisqu’il saura toujours prouver à ceux qu’il a déjà asservis que je suis rien qu’une cible.  

Le voir jouir de sa victoire, malgré une résistance fantôme tentant de calmer mes nerfs à vifs ; les poings serrés, et la mâchoire crispée dans le mince espoir de retenir les larmes brouillant la vue. Mais non. Elles coulent toujours, incapable de garder le sang froid, un soupçon de dignité.

Il ne m’aura pas, je n’abandonnerai pas mes convictions interdites, je laisserai ses hurlements m’étouffer ; et je grandirai suffisamment pour avoir un jour l’occasion de venir lui vomir ma haine dessus, le ridiculiser, le couler comme il l’a fait.

Mais parfois il est nécessaire de mentir, puisque les gens n’y pourront jamais rien, il est donc plus simple de devenir la cinglée qu’on traîne comme un boulet, parce qu’elle ne sers à rien, sans opinion, au cas ou on ne soit pas d’accord, cachée derrière un gigantesque masque de débile-à-toute-occasion.

Inintéressante, puisque quelque part elle a plus de larmes à dire que de véritables rires. Pourtant plus personne ne se doutera d’une éventuelle douleur. Trop bien cachée pour qu’on la soupsonne. La dernière roue du carrosse.

13 avril 2008

Sparadrap.

free music

[N'importe quoi]

T’aimes encore bien rester affalée, léthargique dans ton fauteuil pendant des heures à ne rien faire, qu’attendre, ou plutôt scruter chaque recoins de ta tête pour tenter de dénicher la clé de ce que tu ne comprends plus.

As-tu au moins un jour frôlé la réponse ? Tu n’en sais trop rien en vérité; et qu’est ce que ça change maintenant.

Le soleil est doux. Il te brûle la peau. Tu te laisses envahir. Tu sens le vertige qui t’assaille soudain. C’est un tourniquet infernal qui t’emporte.

Au fond t’aimes un peu cette sensation.

La pièce embrumée par la fumée des cigarettes. T’as l’impression de ne plus penser, de ne plus rien être.

T’observes le temps qui trépasse. Comme si tu n’étais pas, toi aussi, enroulée dans son cercle vicieux. Une statue qui regarde les gens vivre, qui s’attarde à leurs manies, s’y attache sans pourtant savoir qui ils sont. Des passants. Les détails de leurs visages, de leurs sourires qui t’emportent dans leur vie que t’emprunte.

Tu te perds dans ces étincelles qui s’éteindront.

Et pourtant t’étouffes dans cette atmosphère, ce qu’il y a sous tes yeux ne te plaît pas. T’as envie de tout arracher. Détapisser les murs, retirer les meubles, jeter tout, et oublier ce qui va avec. Partir détachée de tout.

Le cœur en pierre. Repartir ailleurs ou tout serait neuf. Ici c’est impossible de tout enlever.

Tu t’écrabouilles dans le flou, tu ne sais pas, c’est toujours les musiques qui te détruisent le plus qui reviennent systématiquement dans tes oreilles, qui se cognent dans ta tête. A croire que tu les aimes plus que les autres, peut être même que t’essaies de t’y retrouver à l’intérieur, de trouver d’où ça sort.

[ je ]

Je prends racine dans ce siège, vide de tout.

Puisqu’il ne restera rien de nous. Pas plus que d’eux. Si quelqu'un savait ce qu’on attend de nous ici. Manger.

Rire.

Dormir.

Mes éternelles nuits sans sommeil. Les sourires qui sont seulement des illusions. Et l’estomac qui n’a plus goût à rien.

Et pourtant je deviendrais.

Faut il se racler encore longtemps les genoux sur le sol… Acroché à ma peau, quelques notes qui dégringolent, une ribambelle de sourires, maintenant il pleut dehors.

Tout n'est plus qu'un frisson.

30 mars 2008

Camelote.

free music

27 mars 2008

Au pays des éccorchés vifs.

1205972629681

_J'attends le 21 avril_

Saez.

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19 mars 2008

C'est un joli soir.

Sur le pavé.

Il n'y a qu'à lire mon avenir dans les lignes rouges.

La dernière de toute. Tracera l'impossibilité d'un avenir.

Point final.

Satan'

17 mars 2008

June.

Aux chiottes ma dignité.

Accompagnée du peu de crédibilité qu'il me restait.

J'aurais pu rester seule. Attendant le déluge qui aurai noyé cette envie de tenir le métal tranchant entre mes doigts, glacé, le poser sur mon bras, et tracer les traits rouges d'un coup sec, délivrant ainsi la rage emprisonnée dans les petites perles rouges. Mais seul mon corps restait secoué, vide, comme si je ne l'habitait plus. J'aurai dû marcher, jusqu'à ce que mes jambes me lâchent. M'écrouler en silence.

Je me sens idiote. De me montrer sous ce jour là. Et je ne sais pas. Simplement cette envie que je ne contrôle plus. Trois mois et seulement deux fois. J'en souries même plus. A quoi bon en tirer quelconque fierté. Tout le monde s'en fout. Ce serait plus simple que ma peau soit rouge et que je n'appelle pas au secours aussi souvent.

Je ne suis qu'une fille qui s'éteint.

J'essaye et j'essaye mais je n'y arrive pas.
Mais ne m'oubliez pas.


free music

6 mars 2008

If one day you come for cry.

And I came once more.

Et l'explosif ne l'était pas tant.

A moins que je n'était déjà trop défoncée pour m'en apercevoir.

Et dans ma tête, l'Autre hurlais.

Bientôt j'aurais réussit à l'abattre; l'Autre; qui me tue, qui créer un vide là où il restait un infime espoir.

Je la tuerais. -il y a bien assez de coups durs pour en fabriquer d'autres-

Je crois.

[I  l o ve   y o u . . .]

6 mars 2008

Heart in a cage.

*

Je tourne, je tourne. Ma tête est vide et mes jambes ne m'appartiennent plus. Je chancèle. Et suis si bien dans ce vide. Bien à en avoir la nausée. A en oublier tous ces mots, tous ces maux que je laisse mijoter au fond de mon estomac, me brûler jusqu'au coeur. J'ai les yeux fermés, et je sens les rails sous mes pas. Mais si je les ouvres, je suis là, rabougrie sur mon lit, les boyaux entortillés, qui finiront par s'arracher. Je ne pourrais plus y retourner. Plus jamais, tant que la présence de cet explosif me hante,ne sachant comment le laisser s'échapper. Comment le justifier. Et malgré ça avoir toujours une ombre au fond des yeux. Ne plus attendre tes sourires.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Je te regarde et je pleure.
juste pour rien, comme ça.

Sans raison je pleure.
à gros bouillons je pleure.

Dis-moi pourquoi tu m'aimes,
Dis-le-moi ça me donne des ailes.
Moi j'en ai pas.

28 février 2008

Vers d'autres ports.

V o i l à     j' a i     t o u t     f o i r é .

Personne ne le sais. Personne ne le verra.

Je ravale mes mots qui ne surgissent jamais au bon endroit, au bon moment.*

*

*

Mes sourires seront la distance.

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